La kanaky-Nouvelle caledonie
Devenue française en 1843. Territoire situé à 17k km de la métropole, et 2kkm des côtes australiennes.
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Histoire
Elle devient partie intégrante du territoire français en 1853.
La période coloniale s’étend entre 1853 & 1944-46.
L’idée est d’en faire une colonie pénitentiaire afin de « décharger » le bagne Guyanais. Au XIXeme la réponse de la société à la déviance est l’écartement ; 1838 asiles psychiatriques et les délinquants sont envoyés dans des bagnes.
A la sortie du bagne, ils ne sont pas ramenés en métropole, mais « lâchés sur place », et en période coloniale leur confier une activité agricole par l’attribution de terres. Pas de bol, en Nouvelle Calédonie, des Mélanésiens vivent là.
On regroupe les mélanésiens dans des réserves, et par conséquent la création d’un statut d’indigène.
Les survivants de la Commune de 1871 seront eux aussi envoyés au bagne, à l’instar de quelques 2000 maghrébins au cours de la colonisation française de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie.
Cette main d’œuvre sert aux mines & aux travaux publics.
Le transport en NC de détenu de droit commun cessera à la toute fin du XIXeme, tandis que les prisonniers politiques le seront eux jusqu’en 1931
Lors de la 2nde GM un des premiers territoires à rejoindre la France libre fut la NC.
A la fin de la 2nde GM le statut de l’indigénat est abandonné. Les Kanaks obtiennent la citoyenneté française et le droit de vote, or, ce droit de vote a été attribué de manière progressive : 270 personnes (notables mélanésiens), puis progressivement à l’ensemble de la population majeure en 1957, afin de préparer le référendum constituant de 1958.
Suite à l’adoption de la C58, les territoires qui l’ont voté (donc exit la Guinée) sont soumis pendant 4 mois à l’article 76 : le choix du territoire ou de la départementalisation.
La NC a fait le choix de rester un territoire d’outre mer.
Après la 2nde GM, on assiste à un véritable boom du Nickel, dont la NC est le 3ème producteur mondial. Ce boom nécessite de la main d’œuvre. Entre 1969 et 1976 la population de l’île s’accroit de +20% de pop qui arrive de l’extérieur :
- Un peu de métropolitain
- Un peu de Wallisien
- Et des Boat People fuyant le Vietnam du Nord.
L’urbanisation est croissante, notamment à Nouméa.
La NC subit alors une transformation sociale très importante.
Ceci entraîne le développement d’une revendication indépendantiste.
Plusieurs évènements entre 1984 et 1988, violents culminant avec la prise d’otage de nouméa.
On recherche alors un nouvel équilibre politique au sein de la NC, et une succession de statuts pour tenter de trouver un modus vivendi entre loyalistes et indépendantistes.
En 1987 un nouveau referendum d’auto-détermination a été organisé, dans lesquels ont été appelé à voter les personnes résidantes depuis plus de 10 ans dans le territoire, qui a aboutit sur un rejet de l’indépendance.
C’est en raison des événements qui se produisent en NC qu’en 1992, l’article 74c a été modifié pour placer le statut de ces territoires dans le domaine de la loi organique de façon a éviter que le législateur puisse le modifier à tout moment.
En 1988 : Accords de Matignon, vont permettre d’ouvrir une période de calme relatif dans ce territoire.
Le 2eme médecin kanak a avoir été diplômé a été installé en 2008, le premier juste un peu avant. Jusque là aucun kanak n’avait poursuivi d’étude de médecine. Le premier avocat kanak a prété serment en 2016.
Les cadres du territoire n’étaient pas constitués par des kanaks. Des efforts sont néanmoins réalisés pour promouvoir l’arrivée de personnes d’origine mélanésienne dans des professions d’encadrement.
Par ailleurs, postérieurement aux accords de Matignon, un effort de rééquilibrage urbain est aussi réalisé, dans les parties du territoire très majoritairement peuplé par les autochtones mélanésiens.
Depuis 2020 existe une université complète, indépendante, en nouvelle Calédonie.
Le Statut
Les accords de Matignon vont être complété par les Accords de Nouméa de 1998.
Ce texte comporte 7 parties :
Préambule comporte les objectifs visés et une critique de ce qu’à été la présence française sur place.
Ce texte a été signé par le 1er ministre et le secrétaire d’Etat de l’outre-mer de l’époque, ainsi que les représentants politiques locaux : FLNKS (indépendantiste) et le RPCR (loyaliste)
C’est un projet politique qui permet de rétablir d’une certaine façon la dignité des mélanésiens sur leur territoire et d’organiser les moyens de maintenir la paix sur place.
Ce texte comporte malgré tout des éléments problématiques au regard des règles constitutionnelles habituelles. El famosso tradition Républicaine Française est « assimilatrice » : on cherche à appliquer le même droit à tout le monde. LE Statut Personnel (art 75) est une dérogation sans en être en ce qu’il laisse le choix.
Le préambule des accords de Nouméa prévoit une modification de ce régime en NC pour permettre à des Kanaks qui auraient renoncés ou dont les ancêtres auraient renoncé au statut coutumier d’y revenir.
Il prévoit que ne pourront participer aux consultations politiques que ceux qui étaient inscrites sur les listes électorales en 1988 & leur descendant.
De plus, on a placé une préférence territoriale.
En vertu de ces accords n’ont ainsi pu participer au dernier referendum d’indépendance que seules inscrites sur les listes en 1988 ou leur descendant.
A partir de cet accord, révision Constitutionnelle a eu pour effet d’introduire un nouveau titre 13 dédié à la NC/Kanaky intitulé « dispositions transitoires »
Cette révision constitutionnelle comporte 2 seuls articles : 76 & 77, qui remplace l’ancien article 13 de la C entièrement abrogée consacré à la Communauté formée entre la France & ses CT ultra marines.
L’article 77 prévoit qu’une loi organique devra être prise pour mettre en œuvre ces accords de Nouméa.
Ce statut a été défini par la loi organique 99-2009. Ce texte a fait l’objet d’une décision 99-410 DC 15 mars 1999. Cons 3 : normes de références et étendu du contrôle excercé sur la loi organique ; il y est donné force constitutionnelle aux accords de Nouméa.
99-140 DC 15 mars 1999
« Considérant, en premier lieu, que rien ne
s'oppose, sous réserve des prescriptions des articles 7, 16 et 89 de la
Constitution, à ce que le pouvoir constituant introduise dans le texte de la
Constitution des dispositions nouvelles qui, dans les cas qu'elles visent, dérogent
à des règles ou principes de valeur constitutionnelle, ces
dérogations pouvant n'être qu'implicites ; que tel est le cas en
l'espèce ; qu'il résulte en effet des dispositions du premier alinéa de
l'article 77 de la Constitution que le contrôle du Conseil
constitutionnel sur la loi organique doit s'exercer non seulement au regard de
la Constitution, mais également au regard des orientations définies par
l'accord de Nouméa, lequel déroge à un certain nombre de règles ou principes de
valeur constitutionnelle ; que, toutefois, de telles
dérogations ne sauraient intervenir que dans la mesure strictement nécessaire à
la mise en oeuvre de l'accord ; »
Cette loi comporte 234 articles.
Le 1er titre de ce texte est consacré au statut civil coutumier et à la propriété coutumière. Son article 13 autorise le retour le renoncement au renoncement. Cette disposition expire 5 ans après la promulgation de la loi.
Le 2eme titre est consacrés aux compétences aux 4 « opérateurs » publics généraux :
- Communes
- Provinces (3 : nord, marjoritairement kanak, sud plutôt loyaliste, & l’ile loyauté pourtant indépendantiste)
- La NC en tant que CT
- L’Etat
L’Etat a une compétence d’attribution réservé à un certain nombre de matières. La NC dispose d’une compétence très large :
- Fiscale : impôts perçus au profit de la NC. Exige alors des conventions bilatérales visant à éviter la double imposition.
- Droit du travail & syndical
- D’accès au travail des étrangers
- De statut civil coutumier
- Procédure civile
- L’enseignement primaire (ne sont pas soumis au programme national)
- La NC peut prendre au profit de ses citoyens et des personnes justifiant d’une période de résidence l’exercice de l’emploi salarié. Elle peut donc établir des règles de préférences territoriale pour l’accès à l’emploi salarié, y compris dans la fonction publique mais aussi libérale.
Il est aussi prévu d’associer les représentants NC à l’exercice des comp extérieures de l’Etat.
Dans le cadre de l’exercice de ses compétences, la NC peut conduire des relations extérieures.
Le gouvernement de NC est consulté par le haut-commissaire sur la réglementation relative à l’entrée et au séjour des étrangers, et surtout sur la délivrance des Visas supérieur à 3 mois : les visas non touristiques. Il est consulté, mais aussi informé du suivi.
Les institutions
Le congres
Ce congrès comprend 54 membres dont 7 sont membres de l’assemblée de la province des Loyautés, 15 de l’assemblée de province nord, 32 de l’assemblée de la province Sud.
Les membres du congrès sont donc élus au suffrage universel indirect. Ils sont élus pour 5 ans.
Ce congrès élit un bureau composé d’un pdt, vice pdt, secrétaire etc.
Sauf exception, les compétences attribués à la NC le sont au congrès. L’exception : confié par la loi à l’exécutif.
Le Congrès approuve donc les comptes et vote le budget. Ce dernier est structuré comme toutes les CT françaises : deux sections, une de fonctionnement & un d’investissement avec les mêmes contraintes.
Il peut créer des commissions d’enquête composées à la proportionnelle des groupes d’élus . Il peut aussi mettre en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d’une motion de censure signée par au moins 1/5 de ses membres soit 11. Celle-ci ne peut être adoptée qu’aà la majorité absolue des membres du congré, seuls sont recensés ceux favorables à la motion de censure. Mécanisme calqué sur celui de l’AN. La motion de censure termine le gouv, qui démissionne.
Dans les matières excercées par le congrès, les délibérations prises dans cet excercice peuvent être nommés « lois de pauys » (art 99 de la loi organique, définie 13 matières).
Les lois de pays peuvent être un projet ou une proposition. Dans les deux cas, le CE est consulté pour avis, et le congrès ne peut se prononcer qu’après sa consultation.
Même mécanisme qu’avec les projets de loi du gouvernement national, dont l’avis est aussi requis.
Ces lois de pays font l’objet d’un mécanisme de contrôle très sophistiqué dont l’objet est d’éviter que l’accord politique auquel serait parvenu les membres du congrès ne soit l’objet d’un recours malencontreux, diligenté par un citoyen inconscient.
L’adoption de la loi de pays peut être suivi par une nouvelle délibération par le haut-commissaire, le pdt du congrès ou 11 membres. Après cette nouvelle délib, ces mêmes autorités peuvent déférer cette loi de pays dans les 10 jours au CC. Le CC dispose d’un délai indicatif de 3 mois pour statuer.
Initialement, en 1999 ces lois de pays ne pouvaient plus faire l’objet d’aucun recours après leur promulgation. A partir de 2009 et la QPC, on a considéré que la QPC pouvait être diligentée contre une loi de pays de NC.
Néanmoins entre 99 & 2009 le texte pouvait être déféré à la CEDH. La QPC permet d’éviter ce « risque »
Le gouvernement
Il est élu par le congrès, responsable politiquement devant le congrès de nouvelle calédonie.
Le nombre de membre de gouv est déterminé par délibération du congrès et est compris entre 5 & 11 membres.
Ces membres sont élus au scrutin de liste à la proportionnelle, à la plus forte moyenne. LA liste des candidats sont présentés par les groupes d’élus. Les candidats doivent répondre aux conditions d’éligibilités pour être élus dans les provinces y compris les incompatibilités.
Une fois le gouv élu, au plus tard 5 jours après son election, le gouv procède à l’election de son président et du VP qui serait chargé d’assurer l’intérim en cas d’absence ou empêchement du pdt.
Le membre du congre ou AP élu au gouv cesse d’appartenir à l’AP dont il était membre, est alors procédé à son remplacement.
Il peut collectivement décider de démissionner de ses fonctions, prises à la majorité des membres du gouv.
En cas de démission ou de décès du pdt gouv, ce dernier est démissionnaire de plein droit.
Le gouv est à la fois l’executif des lois de pays et dirige l’administration de la NC.
Il est chargé collégialement et collectivement des affaires de sa compétence. En cas de partage des voix du gouv, celle du PdT est prépondérante.
Le PdT représente la NC, dans les matières relevant de la comp NC il excerce les pouvoirs de police administrative, réquisition, dirige l’admin de NC.
Le senat coutumier & CSE
Sénat coutumier :
A coté de ses organes admin de nature étatique est prévu l’existence d’un Sénat Coutumier composé de 16 membres, désigné par chaque membre conseil coutumier selon les usages reconnus par la coutume à raison de 2 représentants par aire coutumière de NC.
Limite du mandat : 5 ans, inclut des incompatibilités
Le sénat coutumier est principalement consulté pour les projets de loi de pays relatif à la coutume.
Existe aussi un CESE.
Le provinces :
Ont un rôle très important dans l’équilibre politique de la NC. Elles sont sur un régime d’assemblée donc celui des CT.
Les membres sont élus tous les 5 ans.
Le Corps électoral aux élections, tant à l’AP qu’aux A.province est restreint du fait des accords de Nouméa. : il a fallu avoir voté en 1998, et donc avoir été inscrit sur les listes électorales de 1988.
/ !\ il existe le code des communes de Nouvelle Calédonie : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/texte_lc/LEGITEXT000006070300/2014-01-01 / !\