les autorisations d'urbanisme
Les diverses autorisations
L'octroi des diverses autorisations
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Règles communes
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Concurrence du régime de de police de l'octroi de l'occupation des sols
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Les dispositions propres aux différentes opérations
Les autorisations
Construire
Amenager
Detruire
Les autorisations d'urbanisme peuvent se faire a titre durable ou précaire
Duree de validite du permis de construire
Le permis de construire a une durée de validité de 3 ans.
Il est périmé si les travaux ne sont pas commencés dans les 3 ans ou si, passé ce délai, sont interrompu plus d'1 an.
Demande de prolongation
Le délai de validité peut être prolongé 2 fois pour une période d'1 an si les règles d'urbanisme et les servitudes administratives n'ont pas changé.
Vous devez en faire la demande 2 mois au moins avant la fin du délai de validité initial de votre autorisation d'urbanisme (ou avant la fin du délai de validité de votre 1re demande de prolongation).
Cette demande doit être adressée sur papier libre, en 2 exemplaires, par lettre RAR: RAR : Recommandé avec avis de réception ou déposée en mairie.
À réception de votre demande, la mairie a 2 mois pour vous répondre.
La prolongation est accordée si vous ne recevez pas de réponse dans ce délai.
Seules les autorisations d'urbanisme en cours de validité peuvent être prolongées.
Exemple :
Une autorisation valable du 5 juin 2024 au 5 juin 2027 peut être prolongée 1 an si vous en faites la demande avant le 5 avril 2027.
Elle pourra être prolongée une 2e fois si vous en faites la demande 2 mois avant la fin de la 1re prolongation accordée.
Le permis de construire, aménager, démolir est un acte créateur de droit.
Pour rappel, le retrait de l'acte (illégal) créateur de droit est soumis à condition :
2001 Ternon : 3 hypothèses de retrait, et met fin aux trois arrêts précédents :
- Peut retirer l’acte illégal dans les 4 mois à compter de sa signature
- Doit retirer l’acte illégal lorsque la loi ou le règlement le prévoit
- Peut retirer l’acte illégal lorsque le bénéficiaire de l’acte en fait la demande sans condition de délais et à condition de respecter le droit des tiers
Ternon devenu L242-1, -2 -3 -4 du CRPA
La déclaration préalable
Exemption de formalite
le permis précaire
L'octroi des diverses autorisations
Les regles communes
La concurrence des differents regimes de police
Les règles issues du code de l’urbanisme, ne sont pas les seules à contenir des prescriptions en matière d’utilisation et d’occupation des sols.
D’autres police administrative spéciales contiennent de tel prescription.
- ▪ Code de la construction
- ▪ Code de l’environnement
- ▪ Code minier
- ▪ Code du patrimoine
- ▪ Code de la défense nationale
Il y a donc de nombreuses hypothèses de concurrence entre les règles d’urbanisme et d’autres polices administratives spéciales.
Comment le droit administratif général règle les questions de concurrence entre polices administratives ? la règle du droit administratif général : en l’absence de texte, les deux polices spéciales restent parallèles. Elles doivent être exercées par les autorités compétentes, suivants les procédures qui leurs sont propres, dans le but qui est fixé par la Loi.
Il n’a pas paru opportun au législateur, de laisser appliquer en matière d’urbanisme, les règles de concurrence posée par le droit administratif général. C’est la raison pour laquelle, les articles L425-1 à L425-17 organisent la concurrence des règles d’urbanisme avec d’autres règles d’utilisation et occupation des sols.
Dans cette hypothèse, l’autorisation du permis, est prise par le maire ou le préfet avec l’accord, de l’autorité en charge de la police administrative spéciale. Formellement il n’existe qu’une décision, qui vaut matériellement autorisation d’urbanismes et autorisation de la police concurrente.
Cela est consacré, en matière d’immeuble de grande hauteur (police de la sécurité), pour les projets portant sur des ouvrages et travaux entrainant des prélèvements sur les eaux superficielles ou sous-terraines ou enfin, les projets portant sur une construction située a proximité d’un ouvrage militaire.
Les travaux entrepris, sur un immeuble inscrit au titre des monuments historiques, ici l’autorisation délivrée au titre du code de l’urbanisme, vaut autorisation d’urbanisme.
Autre exemple, l’affouillement ou l’exaucement de sol, soumis à autorisation au titre du code minier, vaut autorisation d’urbanisme (permis d’aménager), si cela est située sur domaine public, l’autorisation domaniale vaut permis d’aménager.
Ex : autorisation de défrichement délivrée au titre du code forestier doit précéder l’autorisation d’urbanisme.
L’autorisation commerciale (surtout les grandes surfaces) autorisées au titre du code de commerce doit précéder l’autorisation d’urbanisme